Investir en résidence étudiante : un rendement attractif
IMMOBILIER | 2 min. de lectureSommaire
Plusieurs familles de résidences de servicesDes opérateurs se partagent le marchéUn manque mathématiqueUn rendement qui s’en trouve valoriséPlusieurs familles de résidences de services
- Les résidences seniors
- Les établissements d’hébergements pour personnes âgées dépendantes
- Les résidences d’affaires
- Les résidences de tourisme
- Les résidences étudiantes
Chaque résidences de services proposent ses avantages et mise sur un marché particulier. la résidence étudiante permet de miser sur un secteur particulièrement attractif où sont réunis plusieurs critères.
- Forte demande locative
- Rendement élevé
- Fiscalité avantageuse
En effet, la pression étant si forte sur le marché de l’immobilier de bureau, l’investissement en résidence étudiante prend tout son sens. Contrairement à l’immobilier d’entreprise (commerces et bureaux), investir en résidence étudiante permet de se dédouaner de la conjoncture économique. On pourra toujours dire qu’il y aura un marché se concentrant sur le besoin des étudiants (qui plus est de plus en plus nombreux) avec un déficit croissant de logement.
Des opérateurs se partagent le marché
- Les Lauréates (de Icade)
- Les Estudines (de Réside Etudes)
- Les Studélites (de BNP Paribas)
- Studéa (de Lamy Résidences)
La commercialisation de nouveaux programmes de résidences est assez confidentielle où quelques spécialistes se partagent le marché, les banquiers privés et les CGP (conseiller en gestion de patrimoine).
Un manque mathématique
Il y a aujourd’hui plus de 2,5 millions d’étudiants et près des deux tiers, soit plus d’un million et demi d’étudiants, doivent trouver un logement en dehors du foyer familial. Un déficit historique de logements étudiants, public et privé confondu, s’est créé depuis plusieurs décennies et ainsi seul un étudiant sur sept se voit proposer un logement en résidence étudiante. A Paris, la situation est même pire, seuls 30 000 lits sont proposés pour près de 300 000 étudiants.
Un rendement qui s’en trouve valorisé
Logiquement, l’investisseur se trouve aujourd’hui en position de force et sa rémunération s’en trouve alourdie. Ainsi, ce dernier peut attendre un rendement annuel qui peut varier entre 4 % et plus de 5 % en fonction des villes et du gestionnaire.
Il faut préciser que l’investisseur bénéficie d’un statut fiscal avantageux qui transformera le rendement de brut à net d’impôt. Le rendement se calcule par le rapport entre le loyer hors charge et le montant total de l’investissement hors taxe.
Les revenus appartiennent à la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) qui rend l’investisseur éligible au statut de loueur meublé non professionnel (LMNP). L’investisseur pourra amortir 80 % de la valeur du bien sur une vingtaine d’année ce qui créera un déficit de revenus BIC qui annulera le bénéfice d’un point de vue fiscal.
Les charges de l’investissement (taxe foncière, renouvellement du mobilier tout les 10 ans, frais de syndic etc…) viennent également s’additionner pour se déduire du bénéfice imposable BIC.
Investir en résidence étudiante revient à opter pour un secteur en manque structurel de places tout en choisissant un régime fiscal avantageux. Le rendement final dégagé pour l’opération est de fait très attractif.